Témoignage
Françoise est venue à la Ferme Thérapeutique des Heures Étoilées avant son ouverture officielle, il n’en demeure pas moins que son expérience du lieu est réelle.
“Lorsque j’arrive à l’adresse indiquée, je sais que cette séance ne sera pas comme les autres.
Pendant 40 ans, j’ai consulté tous types de thérapeutes, dans des bureaux impersonnels. Je me retrouve à parcourir un chemin dont je ne vois pas le bout, aucune idée de ce qui m’attend. Après plusieurs centaines de mètres, je me gare sans trop savoir où aller. Je découvre un lieu magique où la vie foisonne de toutes parts ; la verdure, l’étang, les oiseaux, tout y est. Je me sens petite dans cet univers reposant, loin des turbulences du quotidien.
Alain m’accueille, me met à l’aise, nous nous installons sur une terrasse. Rien ne se passe comme prévu ; le regard bienveillant d’Alain, ses questions anodines ; les armes tombent et je me livre. Sa façon de pratiquer est déstabilisante ; Il rebondit sur un terme qui peut paraître sans conséquence, mais lorsqu’il explique ce qu’il entrevoit à travers ce mot, je me rends compte que c’est une faille intrinsèquement enfouie depuis tellement de temps que j’en avais oublié l’origine.
Il utilise la technique adéquate au besoin du moment ; Je me laisse porter, tous mes sens sont en éveil, le cerveau est en ébullition. Je vais de révélations en révélations. Alain percute et perçoit très vite ma problématique ; il utilise les mots justes que je comprends. A la fin de l’entrevue j’ai une partie des réponses à mes questions qui me taraudent depuis si longtemps.
Ce n’est que le début de l’aventure ; savoir c’est bien, encore faut-il pouvoir assimiler, comprendre, et surtout trouver comment gérer. Mes certitudes sont chamboulées. Je dois revoir ma copie, ce n’est pas si simple.
Alain est toujours disponible ; répond aux interrogations que je peux me poser. Découvrir qui je suis, savoir ce que je veux, ce n’est pas une sinécure. Ce sont des questionnements permanents ; des remises en cause incessantes. C’est parfois douloureux.
Je n’en suis pas à savourer le doux chant des oiseaux, le murmure de la rivière mais j’apprivoise petit à petit la nature qui m’entoure ; je me surprends à apprécier le paysage que j’aperçois dans la brume du matin, à admirer les couleurs des fleurs.
Je suis en train de lire « le jour où j’ai appris à vivre » de Laurent Gounelle. J’entends Alain me dire : « Il n’y a pas de hasard ». Je fais 3 pas en avant pour 2 en arrière mais au final, j’avance. Tout ne peux pas se mettre en place du jour au lendemain quand la situation dure depuis plus de 55 ans ; le cerveau a besoin
de temps pour comprendre l’évolution du cœur.
Trouver le thérapeute qui peut vous permettre d’avancer est une chance que je souhaite à toute personne qui se cherche. J’avais la sensation de survoler ma vie, de la subir. Maintenant, je comprends pourquoi j’ai agi de telle ou telle manière ; Je ne vais pas me fouetter, ce n’est pas la peine ; je dois juste accepter pour me permettre de me pardonner et avancer vers un chemin plus lumineux.
Rencontrer Alain a été une chance pour moi (même si le hasard n’existe pas).
Merci Alain pour ton aide.”